Revue de presse
François Couperin (1668-1733) : Apothéoses de Lully et de Corelli ~ La Superbe ~ La Sultane
Amandine Beyer (violon / violon), Gli Incogniti
Label : Harmonia Mundi Catalogue no. : HMC902193 Code-barres / Barcode : 3149020219324
Encore une fois ces artistes se surpassent et les critiques sont unanimes – que des notes parfaites pour cette entrée en scène.
Chez Diapason ( # 628 – 10/2014) Gaëtan Naulleau accorde un Diapason d’Or pour « … un accomplissement technique et musical exceptionnel ». Il trouve « … la prise de son .. matte et peu flatteuse » mais, poursuit-il « avec si peu de réverbération, le ‘petit coup d’archet’ bref à la française pourrait s’assécher ou s’essouffler, mais avec nos experts la phrase n’en finit pas de rebondir sur les ressorts légers de la danse ».
Chez Classica ( # 165 – 09/2014), Philippe Venturini encense également l’enregistrement et accorde un CHOC. « Au sein d’une discographie de haut vol ( Les Dominos, Hespèrion XX, Ricercar Consort) les Gli Incogniti ont trouvé une place de choix ».
Julie Anne Sadie (Gramophone – 11/2014) est d’un même avis. Sa critique sans être démesurément élogieuse est néanmoins très favorable à l’enregistrement de Gli Incogniti : « Il se classe parmi les meilleurs ». « Ce sont des interprétations vivantes, élégantes qui saisissent la subtilité de Couperin, sans affectation ni effets spéciaux ».
Andrew O’Connor rédige pour International Record Review (11/2014) un long article, très étoffé et considère que les interprétations de La Sultane et de La Superbe sont parmi les meilleures qu’il ait entendues. Par ailleurs, pour ce qui des Apothéoses il s’en réfère à la version de Jed Wentz et du Musica ad Rhenum (Brilliant Classics) où on retrouve « … une heureuse combinaison de flûtes traversière, violons et hautbois produisant une effet séduisant ». Mis à part cette préférence avouée, O’Connor reconnaît toutefois que l’enregistrement d’Harmonia Mundi bénéficie d’une qualité sonore sublime. Un CD à ne pas manquer, écrit-il.
Barry Brenesal (Fanfare – 38:3 01/2015) se réjouit également de cette réalisation de Gli Incogniti. « Ce sont des lectures très inspirées de ces oeuvres, jamais insensibles aux indications de tempo ou à la nécessité de phrasés flexibles ». Tout en nous recommandant ‘très fortement’ le CD il nous souligne que ce sont « … des performances à la fois enjouées et inspirées … ».
Sur la Toile nous avons encore droit à des prises de position favorables à Amandine Beyer et son ensemble. Albéric Lagier (Musikzen – 11/2014) ne trouve rien à redire et écrit : « Amandine Beyer poursuit son sans faute discographique avec les deux Apothéoses composées par François Couperin…». David Vernier du site américain Classics Today s’extasie face à cette proposition des musiciens de Gli Incogniti. Il salue tout d’abord la qualité intrinsèque de la musique de Couperin. « La combinaison des violons, du clavecin, théorbe et viole de gambe nous donne l’impression qu’aucun autre ensemble d’instruments aussi idéal aurait pu être imaginé; ceci est si luxueux et pourtant si intime, si merveilleusement facile à écouter ». Ensuite il applaudit les musiciens de l’ensemble « … si dévoués à ce projet », ce qui le force et nous force à regarder d’un autre oeil la musique de chambre de Couperin. Il décerne une note der 10/10 à la réalisation.
Terminons ce survol de la critique en recommandant la lecture du commentaire d’Anne-Laure Faubert paru chez Muse Baroque (12/2014) – très appréciatif du talent d’Amandine Beyer qui fut l’élève de Chiara Banchini à la Schola Cantorum Basiliensis. Le travail de Gli Incogniti sous l’habile direction d’Amandine Beyer se mérite la mention Muse d’Or.
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