
HTML clipboard Dietrich Buxtehude (1637-1707) : Cantates Bux WV17, 38, 97. Sonates op. 1, n° 6.
Oeuvres de Tunder, Förtsch, Schütz, Geist & anon.
Maïlys de Villoutreys (soprano)
Le Rêveuse, Benjamin Perrot & Florence Bolton, dir.
Label : Mirare Référence : MIR442 Code-barres / Barcode : 3760127224433
Revue de presse
Belle récolte de critiques généralement élogieuses pour ce disque consacré aux compositeurs de l’Allemagne du Nord. C’est le second enregistrement que l’ensemble La Rêveuse consacre aux œuvres disponibles via la collection Düben de l’université d’Uppsala (Suède).
Chez Classica (#221 – 04/2020) Philippe Venturini rédige une critique fort positive et souligne tout particulièrement la contribution de Maïlys Villoutreys, « à la voix onctueuse ». Le cd reçoit une note d’appréciation de 5. On peut également constater que Classica souligne la qualité sonore du cd dans sa rubrique « Prise de son du mois ». Nous avons là « un modèle de naturel » qui procure « un plaisir de tous les instants ».
Jean-Christophe Pucek, dans un style qui lui est bien particulier, démontre encore une fois son admiration pour le travail de La Rêveuse. Citons le in extenso : « Avec ses violons arachnéens et sensuels… ses violes tissant mélodies et contrepoints d’une émouvante profondeur moirée… (l’ensemble) démontre à chaque instant sa maîtrise éblouissante ». Il conclut : « Clair, limpide, le cheminement humble mais intense des interprètes se révèle, au fil des écoutes, aussi nourrissant que bouleversant ». Résultat de cette appréciation : une note de 5 chez Diapason (#688 -03/2020).
Du côté anglo-saxon, seuls les critiques américains nous ont communiqué leur point de vue sur cet enregistrement. Les appré-ciations de David Reznik (Fanfare) et de Peter Loewen (American Record Guide sont, disons, plutôt superficielles mais néanmoins positives. Reznik voit dans la prestation de La Rêveuse une « interprétation idéale ». Cette musique selon lui est une « fête pour l’âme ». Loewen pour sa part considère qu’il s’agit d’un superbe enregistrement (georgeous) associant le « chant merveilleux de Maïlys de Villoutreys aux cordes de la Rêveuse ». Il souligne que les parties instrumentales intercalées entre les cantates sont « tout autant expressives et exigeantes que les morceaux pour la voix ». En somme « une musique délicieuse et des performances exceptionnelles » de la part de la soprano et de La Rêveuse.
Les critiques britanniques (Gramophon, BBC Music Magazine) n’ont pas analysé cet enregistrement, tout comme Music Web ou musica Dei donum, ce qui nous paraît bizarre. Problème de commerciali-sation, peut-être ? Et pourtant nous avons repéré au delè de douze critiques parues tant dans la presse écrite que sur le Web.
Sur la Toile les critiques abondent. Une fois consultées les deux brèves analyses de Musikzen (par Marc Vignal) et de Early Music Review (par David Stancliffe), toutes deux très appréciatives, nous voici en présence d’au moins six autres analyses très élaborées qui examinent dans les moindres détails les divers aspects musicaux de l’enregistrement. Dans l’ensemble c’est une réussite absolue.
Chez ResMusica, Charlotte Saulneron nous rappelle qu’avec ce troisième enregistrement consacré à Buxtehude, ce dernier est très bien ancré au cœur de l’identité de La Rêveuse. Mais en fait cet enregistrement nous convie à la découverte de d’autres musiques puisées dans la collection Düben. La Rêveuse est un ensemble à géométrie variable auquel se sont greffés entre autres Sylvia Abramowicz (basse de viole), Emily Ardouin (basse de viole) et Andreas Linos (ténor de viole). Charlotte Saulneron affirme, à juste titre que « … nous sommes bien … à Lubeck dans le clair-obscur d’une chapelle que l’intimisme de la prise de son souligne ». Nous sommes les invités d’un « … parcours d’une éloquence notable et d’une douce expressivité (que) retranscrivent à merveille la poésie et la force de ce répertoire ».
Jean Lacroix (Crescendo, 02/2020) souligne l’importance du livret dont le texte est signé Florence Bolton Cela nous permet, écrit Lacroix de « … mieux comprendre le projet et de l’apprécier à sa juste et haute mesure ». Après avoir brièvement présenté l’ensemble La Rêveuse de même que la soprano Maïlys de Villoutreys le critique conclut son commentaire sur cette note très positive : « … les neufs musiciens et la soprano se révèlent exemplaires, éloquents, attentifs au style et à l’élégance, mais aussi au message spirituel qui est au cœur des partitions ».
Chez Forum Opéra (03/2020) Yvan Beuvrard émet des réserves quant à l’interprétation des cantates par la soprano. Sa voix est merveilleuse toutefois mais chez elle « l’intériorité de ces œuvres spirituelles – imprégnées de luthérianisme – est parfois oubliée au profit d’une expression très lyrique, opératique, flamboyante, assortie ponctuellement d’un vibrato qui gêne dans ce cadre ». Mais par ailleurs, il applaudit « l’indéniable virtuosité (de l’ensemble) … toujours au service d’une expression renouvelée, aux couleurs séduisantes ». Nous avons ici « un enregistrement attachant par son approche et par les qualités remarquables des musiciens de La Rêveuse ».
Pierre Benveniste propose sur le site de BaroquiadeS (04/2020) un examen très approfondi des composantes de l’enregistrement basé sur des partitions provenant,comme nous l’avons déjà écrit, de la collection Düben conservée à l’université d’Uppsala. « Les cantates sur des textes sacrés, et les pièces instrumentales (de) ce disque poursuivaient une même quête spirituelle visant à offrit à Dieu la plus belle musique dans le cadre sublime de la Marienkirche » de Lubeck. Benveniste poursuite et conclut : « L’ambiance de ces musiques vespérales a été fidèlement restituée par la Rêveuse… ». Qu’ajouter d’autre ?
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