Claudio Monteverdi (1567-1643) : Il pianto della Madonna (Composizioni Spirituali)
La Compagnia del Madrigale
Label : Glossa Référence : GCD922805 Code-barres / Barcode : 8424562228054
Revue de presse / Press review
After having devoted a lot of attention to Gesualdo, and subsequently Marenzio, the singers of La Compania del Madrigali now come to Monteverdi.
Après avoir consacré beaucoup d’attention à la musique de Gesualdo, puis à celle de Marenzio, voici que les chanteurs de La Compania del Madrigali abordent maintenant Monteverdi. L’enregistrement a fait l’objet (selon notre recensement) de huit critiques qui lui sont toutes assez favorables.
David Fallows (Gramophone – 06/2016) se réjouit de cette première incursion du groupe dans l’univers montéverdien. L’œuvre principale du CD – Pianto della Madonna – Iam moriar, mi fili – n’occupe que 15’31’’ sur les 68’34’’ du disque. Quant au reste de la sélection, ce sont des adaptations d’œuvres profanes diverses. Ce qui compte, écrit Fallows, c’est la qualité du « … chant de la Compania del Madrigali ».
Même regard du côté de Classica (#185 – 09/2016). Luca Dupont-Spirio écrit : « D’un bout à l’autre de ce passionnant ensemble, les équilibres, les accents, le mouvement précis de La Compagnia del Madrigale situent ses chanteurs au premier rang de l’interprétation montéverdienne … ». Étrangement, il n’attribue qu’une notre de 3 à cette réalisation.
Chez Fanfare (40 :1 –09/2016) on peut lire une analyse plutôt sommaire du contenu de ce CD sans que J.F. Weber ne se prononce sur la qualité de l’interprétation. « Tout est bien, à tout point de vue. », écrit-il.
La critique publiée chez BBC Magazine (06/2016) (Note : 5) souligne la contribution exemplaire de la basse Daniele Carnovich. Le disque nous montre « … de surprenantes démonstrations de compréhension musicale dépassant de loin tout autre enregistrement de ce type ».
Il faut lire la critique que rédige Denis Morrier chez Diapason (# 645 –04/2016) pour vraiment comprendre l’intention sous-jacente à ce disque : proposer un programme de transpositions d’œuvres profanes à l’univers du sacré : « … ce travestissement permet de redécouvrir la puissance expressive de la polyphonie montéverdienne, transfigurée par la profondeur émotionnelle de la poésie religieuse ». Morrier souligne les qualités de la « … performance vocale du quintette » : « pureté de l’intonation, homogénéité des timbres, cohésion dynamique et … parfaite intelligibilité des paroles ». Il conclut de façon fort enthousiaste : « Comment ne pas se sentir élevé jusqu’aux portes du Ciel, avec une telle compagnie de madrigalistes, autant inspirés qu’innovants ? ». On l’aura deviné – l’enregistrement s’est mérité un Diapason d’Or.
Sur la Toile, seulement deux critiques ont pu être recensées. La première, signée David Hansell de Early Music Review, parle « … d’un récital parfois excitant et fascinant », un récital qui « … définitivement ne vous ennuiera pas ».
L’analyse plus approfondie de Frédéric Degroote sur son blog – Sprezzatura – est très nettement en faveur de l’enregistrement. Il est d’avis que « … cette version de chambre de la Compagnia del Madrigale est jouissive à souhait » et il ajoute : « C’est … dans le renouvellement de notre écoute des madrigaux des quatrième et cinquième livres que l’ensemble trouve des couleurs et des sons attestant leur maîtrise du répertoire depuis longtemps. Voilà donc un disque qui nous plonge dans l’attente du prochain… »
Chez Classic @ la Carte, on poursuit le recensement des critiques disponibles. On peut les consulter dans la section « Recensement – Avril 2016 ». Il vous suffit d’effectuer une recherche au moyen des deux expressions suivantes « classicalacarte + ID572 ».
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