Stravaganza d’Amore!

3149020228623

Stravaganza d’Amore

« La Naissance de l’opéra à la cour des médicis » / « The Birth of Opera at the Medici court »

Oeuvres de / Works by: Allegri, Brunelli, Caccini, De Cavalieri, Fantini, Peri, Da Gaglioano, Malvezzi, Marenzio, Orologio, Striggio
Ensemble Pygmalion, Raphaël Pichon,dir.
Label : Harmonia Mundi   Référence : HMM90228687  Code-barres / Barcode : 3149020228623

Revue de presse

(An English resumé follows)

Avant de procéder à l’analyse des critiques consacrées à « Stravaganza d’Amore ! », superbe réalisation de l’Ensemble Pygmalion dirigé par Raphaël Pichon il convient de souligner l’excellence du travail de présentation pour ces deux disques consacrés àa « La naissance de l’opéra à la cour des Médicis – 1589-1608 ». À l’instar du travail entrepris depuis plusieurs années par Jordi Savall et ses équipes du label Alia Vox, Raphaël Pichon, en collaboration avec des membres du Centre de musique baroque de Versailles et d’universitaires de renom, de même qu’avec l’implication du label Harmonia Mundi, nous propose un splendide livre-disque abondamment illustré. Voilà indéniablement une voie à suivre par les chefs-de-file du monde de la musique ancienne. Nous avons là un produit qui même s’il peut être téléchargé sera évidemment davantage apprécié lorsqu’on dispose de la version « physique ».

Une fois cette digression faite examinons ce qu’ont écrit les critiques. Nous avons recensé une quinzaine de textes tous aussi élogieux les uns que les autres. Cinq sont parus dans la presse écrite (le texte de Fanfare reste à venir) et les autres sont tous disponibles sur la Toile.

« Stravaganza d’Amore ! » se mérite les plus hautes mentions de la part de Diapason, Classica, Gramophone et BBC Music Magazine.

Les critiques de Denis Morier (Diapason # 659, 07/2017) (Diapason d’Or) et de Jérémie Bigorie (Classica # 194, 07/2017) (CHOC) sont des plus élogieuses et très covaincantes. Morier nous présente ce bijou en ces termes : « Déployant un extraordinaire arsenal d’armes de séduction, Raphaël Pichon nous livre un objet unique et fascinant, prodigue en émotions riches… et parfois paradoxales. Sertis dans un véritable livre, richement illustré et agrémenté d’articles substantiels, le programme savamment ordonné évoque la naissance de l’opéra à la cour des Médicis ». Quant aux interprètes nous avons « …sept voix solistes parmi les plus prometteuses…, un chœur aussi solide qu’attentif… et vingt-cinq instruments éblouissants ». Il conclut : « … le monde sonore (que Pichon) nous révèle a … de quoi nous éblouir et nous bouleverser ».
Jérémie Bigorie souligne pour sa part « la qualité de la prise de son effectuée à la chapelle de Versailles » et apprécie le travail de chef de «  Raphaël Pichon (qui) conduit d’un geste noble et concentré son ensemble Pygmalion, agrémenté d’une superbe formation de cornets et de sacqueboutes, sans jamais tomber dans l’ornière de la virtuosité creuse ou dans celle d’un mouvement anémié ». Il s’agit au final d’ « un retour aux origines aussi beau qu’instructif, grâce à un remarquable travail éditorial émaillé d’une superbe iconographie ».

Du côté anglophone, les appréciations sont également très positives. Iain Fenlon (Gramophone – Awards Issue) n’hésite pas à décerner un Editor’s Choice à cette production de “Pichon et Pygmalion qui relèvent le défi de façon magnifique » et qui consistait à reproduire « une expérience complexe devant susciter un sens de l’émerveillement suggéré par les costumes, les éclairages, les effets scéniques et par la musique elle-même ». On nous offre sur un plateau d’argent « les résultats d’un projet ambitieux, fruit de recherches méticuleuses ».

Chez BBC Music Magazine « Stravaganza d’Amore ! » est désigné comme premier choix du mois d’octobre dans la catégorie « Opera » (5 étoiles). « Les interprétations sont de premier plan, chœur et ensemble instrumental produisant un son soyeux… et la douzaine de solistes offrant des performances excellentes et bien équilibrées.

John W. Barker rédige chez American Record Guide (09/2017) une critique axée a priori sur la démarche de reconstitution adoptée par Raphaël Pichon et Miguel Henry
et servant à illustrer « La naissance de l’opéra à la cour des Médicis » au cours de la période allant de 1589 à 1608. Avec tous ces extraits d’œuvres reliées à la période nous avons un étrange « mélange » (hodge podge) qui pourrait être décevant. Bien au contraire, écrit Barker, « … les contenus musicaux sont comme une grande fête. Ce plaisir est dû au fait que Pichon développe un vrai sens artistique pour cette exploration ». « Les douze solistes s’acquittent de leur rôle, petit et grand, de façon exemplaire et avec beaucoup d’expressivité ». Barker ajoute : « J’ai tout particulièrement apprécié le travail du chœur… qui donne vie d’une façon excitante à beaucoup de musique extraordinaire ». En conclusion : « Je trouve qu’il s’agit d’une production absolument magnifique à tout point de vue ».

Pour ce qui est des critiques postées sur la Toile, on peut dire que nous disposons véritablement d’une avalanche d’analyses pour la plupart très positives. Nous en avons repéré une dizaine.

Albéric Lagier rédige pour Musikzen (06/2017) (Soleil) une critique concise et très appréciative. « Cette ‘grande fresque imaginaire’ … (qui) déborde en couleurs et en affects… est parcourue tout au long d’une énergie sensuelle… qui fait de ce long pré-opéra une découverte permanente ».
Les commentaires de Michel Parouty de Opéra Magazine (# 130 – 07/2017) (Diamant Opéra) vont dans le même sens : « Le projet est ambitieux, à la fois artistique et pédagogique et certains pourraient le trouver artificiel. Mais la conviction de Pichon et de son équipe balaie toute réticence ». Olivier Rouvière rédige également un commentaire très appréciatif sur le site de L’Avant-Scène Opéra (09/2017) (Note : 3). Il écrit : « La plupart des pièces avaient déjà été enregistrées mais rarement avec autant d’enthousiasme, de flamme, de liberté mêlés de précision ». Et un peu plus loin : « Le chœur … s’avère souple, brillant, coloré, tandis que douze soliste aux voix souvent ravissantes …. s’emparent avec fougue des rôles de nymphes, bergers, divinités et furies ». En définitive : « Une réalisation … somptueuse, agrémentée en outre d’une prise de son large et aérée et d’un passionnant livre-disque ».
Même ton jubilatoire de la part de Bernard Schreuders chez Forum Opéra (06/2017) (Note :4). « Au-delà du foisonnement des couleurs et des timbres, matière opulente qu’il pétrit avec une sensualité raffinée, Raphaël Pichon imprime à chaque pièce sa juste énergie, dans la jubilation comme dans la plainte… ». Il souligne en particulier la contribution de « … Renato Dolcini (Apollon, Orphée), saisissant de mobilité expressive et de vérité. De la sidération, de l’hébétude aux accents éperdus du plus âpre désespoir, il semble pouvoir tout vivre, tout transmettre. Il faut dire aussi que le jeune baryton n’est pas accompagné : il est soutenu, littéralement porté par la direction, éminemment théâtrale, de Raphaël Pichon ».
Chez ResMusica (07/2017) « Stravaganza d’Amore ! » se mérite les plus grands honneurs décernés par le webzine. « Délice absolu, écrit Charlotte Saulneron-Saadou, que ce dernier coffret de Pygmalion… ». « Pour les amoureux d’opéra ou les autres, cet enregistrement inventif et audacieux se révèle incontournable assurément ». Elle ajoute : « Cette expérimentation … fait brillamment écho au laboratoire humaniste qu’était Florence à l’époque, où l’alliance parfaite entre la poésie et la musique semblait être le fabuleux projet de ces intermedii de plus en plus grandioses. Le merveilleux et le spectaculaire de ces divertissements y faisait de plus en plus d’ombre aux pièces de théâtre qui initialement les portaient ».
Nous complèterons ce survol des critiques sur la Toile en vous invitant à consulter deux autres commentaires magistraux. Le premier, signé Michel Boesch, a été posté sur la plate-forme des Baroquiades (08/2017) qui aborde en détail à peu près tout les aspects de cette réussite. « Surprendre, émouvoir, émerveiller. Tels étaient les objectifs fixés aux compositeurs invités à la cour des Médicis ». C’est précisément ce qu’accomplit ce livre-disque : « Véritable objet culturel … (qui) conjugue plaisir et culture, flatte l’esprit comme les sens dans un admirable mariage du verbe et des sons ».
Le second, rédigé par Jean-Chistophe Pucek pour son blogue « Wunderkammern », souligne que ……. « dirigé(e) par un chef qui parvient avec une aisance déconcertante à conjuguer précision et hédonisme, cette réalisation est d’une ivresse permanente doublé d’un raffinement de haut vol, où l’on sent, sous le déploiement des effets théâtraux que les pièces exigent, une intelligence et une sensibilité bien réelles à l’œuvre ».


”When Pygmalion undertakes to produce a CD it is to tell a story and not merely record arias”. This statement by Raphael Pichon, from an interview with Michel Parouty of the French magazine Opera Magazine (# 131, 09/2017) is al almost an understatement. Their double CD/book entitled “Stravaganza d”Amore” published by Harmonia Mundi is definitely a gem, an object to treasure. The bound book comes with numerous illustrations, a chronology of events and a complete libretto of the arias. Furthermore, we have three substantial essays describing the music and the context in which it was first performed.
We have surveyed 15 reviews so far and we are still awaiting the one from Fanfare.
This production received rave reviews in France and Great-Britain. A “Diapason d’or” (Golden award) from Diapason, a “CHOC” from Classica, an “Editor’s Choice” from Gramophone, and 5 stars from BBC Music Magaizne.
On the web, all of the reviews surveyed are in French. Most reviewers are very much enthusiastic.

Pour acheter / To purchase:   FR  –  U.S.  –  UK  –  CA  –  DE  –  JA

Pour consulter toutes les critiques – cliquer ce bandeau / To read all the reviews

classicalacarte(2)

 

Laisser un commentaire